Sans information, il n'y aura pas de compréhension.
“Après plusieurs années à travailler dans le Far West de l'industrie du cannabis j'en suis venue à penser des solutions pour accompagner une légalisation responsable qui s'inscrive sur le long terme.”
Kim Bercet a commencé par s’engager pour la protection des patients et la mise à disposition, par la vulgarisation, de l’information scientifique auprès des populations. Ses interactions avec les différents publics, la rencontre des plus grands noms de la recherche, la traduction d’études scientifiques pour l’IACM (Association internationale des cannabinoïdes en médecine) lui ont donné les clés pour comprendre ce qu’il en était, ou est-ce qu’on en était et ce qui manquait.
De file en aiguille, elle a mené des projets pour différents acteurs au travers l’Europe ; des fabricants, des marques blanches, des laboratoires et des associations.
Curieuse de voir comment pouvait s’organiser ce Far West sur des territoires où le cannabis est non seulement légal, mais aussi réglementé, elle est partie au Canada. Là bas, elle a travaillé avec des producteurs, des agences de presse spécialisées ou encore des villes, sur des campagnes de sensibilisation post légalisation.
“Le modèle canadien est plus avancé sur le plan législatif, mais nous avons également de très belles compétences en Europe et en France. Il y a une vraie complémentarité entre ces deux continents et beaucoup de belles choses à faire ; entre expérience et expertise.”
Aujourd’hui, sur miuk. tout est sourcé sur un document facilement accessible et mis à jour régulièrement. C'est un travail minutieux pour rechercher, regrouper, lire, traduire et vulgariser des sources officielles et scientifiques. miuk. se nourrit essentiellement avec le contenu de l'IACM, mais aussi avec des contenus publiés par les institutions de différents pays, des cliniques spécialisées et un pourcentage écrasant de sources Pubmed.
Consciente de son rôle de liant entre les experts et les publics, la prochaine étape est de rallier des experts pour leur permettre de certifier des sujets “brulants” notamment sur la recherche médicale et sur des questions juridiques qui sont souvent amenées à bouger.